L’hortensia est sans aucun doute l’un des plus beaux arbustes à fleurs. Il fleurit dans la plupart des jardins et quasiment partout dans le monde. Mais c'est à Rémering qu'il s'épanouit avec le plus de bonheur. Si, si, c'est vrai ! Chez Madeleine Muller, le visiteur est accueilli par immense massif de magnifiques boules dentelées, d'un bleu parfait, le "bleu de la Madone" dit Madeleine, avec conviction. Et chaque été elle dépose des brassées bleues au pied de la Vierge Marie, dans le petite chapelle adjacente à l'église. Même si l'hortensia représente le caprice ou l'indifférence dans le langage des fleurs, le bleu n'en est pas moins symbole de divin, de spirituel... et de pureté.
Hommage à nous, mamans de la terre ! Hommage à nos enfants !
Bénédiction de notre Mère Céleste sur nos existences qui ne sont pas toujours ni heureuses ni faciles. N'oublions jamais cependant la grandeur, la beauté de notre rôle sur terre, quelles que soient les apparences ou les circonstances.
Hommage à l'Amour qui nous unit toutes et tous dans un éternel cœur à cœur, et dans le chant de nos âmes ...
Belle fête des Mères
Humblement il est venu
On ne l'a pas reconnu
Il était mal habillé
Il n'avait pas de souliers
Parce qu'il était pieds nus
On ne l'a pas reconnu
Humblement il est venu
Comme s'il tombait des nues
Il disait des mots très doux
On ne comprenait pas tout
Mais personne n'y a cru
De ceux qui l'ont entendu
Humblement il est venu
Demander la bienvenue
Demander du pain du vin
Et un lit jusqu'au matin
Il ne voulait rien de plus
Il n'a pourtant rien reçu
Humblement il est venu
Humblement a disparu
Ce n'était qu'un étranger
Que pouvait-il bien chercher
Ce n'était qu'un inconnu
On ne l'a pas retenu
Ça fait 2000 ans ou plus
Il n'est jamais revenu
Mais on s'en souvient pourtant
Et tout le monde l'attend
Les filles pour le recevoir
Se font belles chaque soir
Les enfants parlent de lui
Comme on parle d'un ami
Les hommes eux ne disent rien
Mais lui gardent un verre de vin
Il viendra le boire un jour
À la joie et à l'amour
L'association des parents d'élèves de Rémering-lès-Puttelange est satisfaite de la collecte faite au profit des restos du coeur, même si "On ne récolte jamais assez" comme précise Rachel Kloster la présidente de l'APE. Denis Humbert responsable du centre local des Restos du coeur de Sarreguemines habite au village et est venu soutenir l'action devant l'école. Pour lui comme pour tous les bénévoles, la campagne de distribution continue. "Sur Sarreguemines, 460 familles, soit environ 1150 personnes sont concernées. 5900 repas sont distribués chaque semaine, une augmentation de 25 % par rapport à l'an dernier" explique-t-il. Rachel est d'accord avec le principe : "L'aide alimentaire aux plus démunis est une nécessité. Pour nous parents, la priorité est évidemment donnée aux bébés et aux enfants. Les gens donnent, peu ou beaucoup, une boîte, un sachet... Nous recevons chaque don avec le coeur." "Vous connaissez la chanson : Aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid" intervient Nathalie, une maman, avec un chaleureux sourire.
Après deux petites années de quasi dormance, pendant lesquelles je me suis dispersée et un peu fourvoyée dans les arcanes du Net en essayant une autre manière (pas concluante) de faire vivre mon village sur la toile, je reviens à mes premières amours : nanane...
Sous les cendres couvent les braises. Au matin on dispose quelques pommes de pin autour des dernières braises et par dessus trois poignées de brindilles. Puis on souffle doucement sur les braises mourantes, on souffle comme on donne un baiser, pour ramener la vie dans la cendre.
Sitôt que les pommes de pin commencent à brasiller, on dispose le petit bois. Et c'est seulement quand des flammèches moins timides viennent lécher l'échafaudage, que l'on pose avec précaution une première bûche.
Un feu qui nait doit rester ramassé sur lui-même comme un chaton dans son panier. Puis on attise patiemment la flamme, obstinément. Lorsque la mince bûche est prise à son tour, que les flammes montent joyeusement, on y dépose une bûche plus épaisse. Enfin le feu est assez vigoureux pour vivre. Le feu vit !
On ne peut qu'admirer cette splendeur, ces flammes dorées qui s'élancent vers le ciel, ces pétillements joyeux comme des éclats de rire, cette chaleur qui par ondes successives, gagne la pièce, la maison, l'univers. (la place, le village, l'univers).
C'est ainsi que nait, grandit et exulte la vie. Le feu naissant est comme un enfant. Sa vie si fragile, il faut d'abord la nourrir de plus d'amour que de règles ; il faut se garder de ne pas l'étouffer, nourrir sans gaver, attiser sans éparpiller, obliger toujours la flamme à monter... l'élever !
Feu de bois
Feu qui chante
Joli feu de bois
Feu qui chante
Dans le vent qui passe
Je te vois
Et je chante
Joli feu de bois
Et je chante, je chante avec toi
Post scriptum à mon premier et inconditionnel lecteur, qui au fil du temps et "au fil de l'eau", est devenu un blogueur notoire -et une aide précieuse quand je ne m'en sors plus ;o) ...
pour Alain en particulier et pour mes petites soeurs, que cette jolie chansonnette que nous avons
fredonné étant enfant , nous accompagne dans une joyeuse re-découverte virtuelle, au gré des mots, au gré du temps, au gré des événements de mon petit village, de ma petite vie.
Merci ! ...
Et aujourd'hui, c'est la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, une famille parfaitement unie et solidaire autour de l'enfant qu'il faut protéger à tout prix.
A tout prendre, ils en ont ch... les parents de Jésus. Déjà que Marie a accouché dans des conditions misérables ; peu de temps après, il doivent fuir avec leur tout petit bébé; il est recherché pour être tué... par un roi qui a peur de perdre son trône. Pour ce faire, Hérode fait massacrer tous les garçons du pays. Quelle lourde histoire déjà ! (Ca n'a pas changé aujourd'hui ; des familles dans divers continents du monde ont tout quitté pour fuir les conflits de leur pays en guerre, pour échapper à la folie meurtrière de régimes tyranniques. Plus près de nous, des familles sont réduites à la misère et se retrouvent à la rue parce qu'elles n'ont pas pu payer les factures qui se sont accumulées.)
En s'intéressant de plus près à la vie familiale de Jésus, on ne peut qu'être bouleversé par tout ce qu'ont vécu Joseph et Marie, avec un tel fils. Les Ecritures racontent la vie, le parcours, les ambitions de ce garçon. Si on se mettait un peu à la place de ses parents : quelle souffrance morale ils ont dû endurer !
Je pense à Marie qui ne souhaitait que le bonheur de son fils, qui rêvait, comme toute maman, d'une belle et heureuse vie pour son gamin... et à Joseph, le brave et doux Joseph, dont on parle si peu ; quelles concessions il a dû faire, au nom de l'amour !
Comment agirions-nous, parents d'aujourd'hui ?
La fête de la Sainte Famille nous renvoie à la nécessité de tout faire pour protéger la vie, à tout faire pour que chacun puisse grandir sans danger et s'épanouir dans la joie. Soyons forts et courageux pour rester fidèles à la mission qui nous est confié.