Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 08:39

 PhotoSarraAConteRemering07

Le festival Sarre à contes a débuté le 21 juillet. De très grandes photos réalisées par Jeff Majcher qui retrace dix ans du festival, sont exposées dans les lieux publics à Sarralbe et à Fénétrange, mais aussi à Rémering-lès-Puttelange, sur la façade de la mairie, à l’école et autres lieux du village, durant tout le mois d’août.


SarreAContesRemering08 2012

Dans le cadre de la Sarre à contes, la compagnie Five Foot Fingers se pose à Rémering-lès-Puttelange, ce jeudi 9 août à 21 h, à l’école maternelle, pour un cabaret cirque intitulé En éventail.

Un spectacle humain où le carton et le kitch remplacent le strass et les paillettes. Dans une grande diversité de numéros visuels et de prouesses physiques allant de l’acrobatie à la magie, de la jonglerie à la danse, les cinq artistes embarquent le spectateur dans une ambiance Broadway-sur-Marne, mêlant l’esthétique des grands cabarets américains et la French Camembert Touch.

En musique avec L’un-probable : La soirée se poursuit avec L’un-probable, une chanteuse à la voix généreuse proposant un registre allant de la chanson française au folk et même rock. L’artiste, s’accompagnant d’une guitare classique, emmène le public dans l’aventure fabuleuse de Marianne contée à travers ses chansons.

Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Renseignements au 03 87 62 94 14.


Partager cet article
Repost0
17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 09:01

Rémering-lès-Puttelange a vécu une fête nationale particulièrement festive. La chaleur estivale n'y était mais le soleil était dans les coeurs et dans le plaisir de la rencontre et la convivialité. C'est comme si la population cherchait à célébrer l'été en méprisant la grisaille et le temps frais ! Le marché aux puces a lui aussi nargué le ciel gris. Des gros nuages ont déversé leur charge d'eau à intervalles réguliers. Qu'à cela ne tienne ! On remballait le matériel que l'on ressortait aussitôt le cumulonimbus passé. L'activité reprenait, les chineurs chinaient, les vendeurs vendaient, l'animateur animait. Même les vieux tracteurs, en petit nombre en raison de la lamentable météo, ont été royalement admirés. Autre temps fort de ces deux journées de fête nationale : des balades menées par Philippe Keuer ont permis à bon nombre de visiteurs de découvrir, ou redécouvrir le vécu tragique de ce coin de Lorraine, de notre village en particulier, lors de la dernière guerre mondiale.   

    14-15 juillet

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 09:38

Les doux, bien souvent, traversent l’existence à pas de loup.
On réalise qu’ils ne sont plus là, après coup, quand le bouquet de fleurs se fane sur la table, quand l’eau n’est plus changée, ni les rosiers taillés.

Les doux, qui sait, se relèvent peut-être la nuit, pour recouvrir ceux qui dorment de leur couverture qui a glissé, pour mettre de l’huile dans le gond de la porte, faire cuire la brioche du matin, ou encore essuyer une larme secrète, consoler un sanglot réprimé dans le froid ?

Les doux parfois sont durs, quand il s’agit de trancher entre ce qui nourrit la vie et ce qui la pourrit. Ils sont alors sans concession. Leur parole tranche. On dira qu’ils sont durs, qu’ils ne savent pas négocier, qu’il faut prendre des gants. Ils savent pourtant qu’il n’en est rien et que certaines situations ne peuvent pas se dénouer autrement. Leur douceur est secrète, dans la douleur qu’ils éprouvent à percevoir ce que d’autres ne voient pas.

La terre est leur domaine, et le corps, et le pain. Le plus infime.
Ils parlent peu, mais ils sont là.
Ils sont là, quand il faut laver le sol, préparer le repas et le linge, soigner la terre.
Ils sont là, quand il faut panser une plaie, rire un bon coup, acheter du pain pour la voisine ou conduire un ami à la gare.
Ils sont là, à l’heure de la naissance et à l’heure de la mort, entre langes et linceuls, de la crèche à la croix, du berceau au tombeau.
Ils sont là.
Leur prière est un souffle, une respiration, un secret.
Elle supporte le monde et le dépose entre les mains de Dieu.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 11:28

Papa, maman, où êtes-vous ?
 

"Fais de ta plainte un chant d'amour pour ne plus savoir que tu souffres."

 

dans le jardin

Partager cet article
Repost0
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 08:56

muguet

Partager cet article
Repost0
16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 10:03

Lundi 16 avril 2012

 

J'ose aujourd'hui m'adresser à vous, avec tout le respect et l'amour que je vous dois, parce que j'ai une merveilleuse nouvelle à vous annoncer.

La maison, votre maison, cette maison que tu as construit pierre par pierre de tes mains, papa, cette maison dont tu étais si fier, elle va enfin revivre. Elle qui de tous temps a résonné des éclats de voix, des courses dans les couloirs et des cris joyeux des enfants et des petits-enfants, cette maison pleine de vie et de joie est "morte" depuis que vous êtes partis.

Vous avez dû vous sentir bien seuls ces deux dernières années entre ces murs froids et désespérément vides.

Vous qui étiez si fiers de vos enfants, de la merveilleuse harmonie que vous avez su construire avec votre coeur chaleureux et aimant !

Vous n'avez rien compris quand notre belle fratrie s'est disloquée. Moi non plus, voyez-vous, mes chers parents !

 

Emilie s'installe dans votre magnifique maison ; le charme, la gentillesse et la grâce vont redonner une âme à la douce maison où j'ai grandi.

 

Maman, c'est Emilie qui va s'occuper de fleurir tes fenêtres, d'habiter ta cuisine... Tu aimais tant mettre de joyeuses couleurs et de la gaieté dans ton intérieur ; les rideaux de tes fenêtres vont à nouveau frémir sous la caresse du vent d'une fenêtre entr'ouverte, ton buffet qui était devenu bien triste va retrouver des jours heureux.

 

Tu sais, papa, ta chambre est devenue le bureau de Emilie. Tu aimerais et tu serais si fier ! Toi qui aimais passionnément les livres ; tu aimais les toucher, en ressentir le poids léger dans tes mains ; tu ouvrais ton livre, tu le feuilletais délicatement, tu caressais le papier du bout des doigts, tu sentais le parfum subtil de l'écriture... Les livres étaient pour toi une source inépuisable de savoir.

 

Mon petit papa, je te revois avec ta faux dans le pré derrière "notre" maison, je te vois faucher l'herbe d'un ample geste des bras. Ton corps respirait et bougeait au rythme de la terre. Tu aimais la nature et ses surprises toujours renouvelées. Tu savais admirer une fleur au milieu des ronces, tu savais écouter et reconnaître avec ravissement le chant des oiseaux. Je souris au souvenir de ton premier contact avec ce petit tracteur/tondeuse. que maman a acheté. Elle aimait faire plaisir, maman ! Tu ne l'as pas utilisé bien souvent, cette "machine", tu préférais laisser pousser l'herbe pour tes lapins et utiliser la faux. Tu étais un épicurien. Tu savais jouir des bonheurs simples de la vie.

 

Papa et maman, vous allez pouvoir à nouveau jouer ce rôle qui vous allait si bien ; protéger et accompagner l'un de vos enfants. Emilie ne sera jamais seule dans cette maison ; elle y sera bien parce que votre présence y sera toujours réelle. Veillez bien sur elle !

 

Nous sommes si heureux que la maison revive. Et sachez que vos biens, tout ce qui vous appartenait et qui vous était cher : le salon où tu aimais te reposer, maman, avec ta précieuse petite table en verre et TON fauteuil ; la cuisine où tu as passé des heures et des heures à fabriquer tartes et tartines avec tellement d'amour ; le billard, maman, ce billard si lourd que tu as tenu à acquérir avec grand bonheur, sachant qu'il allait rapprocher papa et tes garçons pour de belles parties très animées ; ce fameux petit tracteur papa, que tu étais heureux de prêter à Vincent où un autre de tes enfants ; tous vos biens dont nous avons hérités, ces choses qui ont une histoire, notre histoire, ces meubles qui respirent votre présence dans l'absence, vont retrouver VIE. Nous les donnons à Emilie, nous lui confions "notre héritage" du fond du coeur et en votre nom, avec tout l'amour que ces murs ont engrangé.

 

La vie prend toujours le dessus. C'est une Pâque, une joyeuse Pâque. Et l'émotion coule de mes yeux et de mon coeur !

Partager cet article
Repost0
5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 22:58
Au jardin de mon père
Fleurissent des lilas
Aux ronces des misères
Ma peine vient et va
Au jardin de mon père
Mon père n'est plus là
...
Il est tombé au vent d'automne
Qui assassine les tilleuls
Pauvres blessés, si froids, si seuls
Partis avec le vent d'automne

Au jardin de mon père
Reviennent les étés
Refleurit la lumière
Dans les branches bercées
Au jardin de mon père
Ne sais où le trouver

J'entends son cœur dans le silence
Battre à la porte d'un désert
Battre à la porte d'un éclair
Emporté d'absence en son absence

Au jardin de mon père
Ne reste que sa nuit
Chacun devrait se taire
Ou demeurer chez lui
Au jardin de mon père
Il ne manque que lui

Que le temps n'efface les choses
Et me redonne un beau matin
Dans le soleil de ce jardin
Mon père penché sur une rose
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : REMERING-LES-PUTTELANGE
  • : histoire et événements de mon village Référencé par
  • Contact

Recherche

Archives

Pages